FNA12 : Un café littéraire de la FNAA autour de Pierre Sagnes et Philippe Ramon

Publié par Claudine Rascalou le 6 décembre 2009 à 0:28 (CET) ( 612 visites )

Ce café littéraire, organisé par Josette Pegues, présidente du Club du Temps Libre et responsable des Farfadets à la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises, a rassemblé un auditoire important et attentif autour de la poésie et de deux poètes rouergats, Pierre Sagnes, venu spécialement (et bénévolement) de Nice où il réside, grâce à Suzette Labarthe, et Philippe Ramon, que nous connaissons bien. Celui-ci se présente le premier : orphelin à cinq mois, il est élevé chez des paysans qui ne parlent que patois, sur la commune de Saint-Hyppolite. Poète, il a publié trois ouvrages : « Brume et Azur » (1959), « Les cerceaux du ciel » (2000) et « Quand passent les saisons » (2007).

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Pierre Sagnes, acteur de l’après-midi

Pierre Sagnes, quant à lui, est originaire de Capdenac où il se plait à revenir dans la maison de sa mère, hélas disparue. Professeur de mathématiques à la retraite, il est surtout auteur, compositeur, chanteur et guitariste, « amateur », précise-t-il ! Dans son livre « Poèmes, chansons, bluettes », les textes expriment sa nostalgie du Rouergue, auquel il pense beaucoup, comme dans le poème acrostiche sur Capdenac, de 1991, pour fêter les cent ans de la commune, « La présence du passé », écrit à l’étranger, et « Eternité », écrit dans le cimetière de Capdenac. Il nous interprète une chanson mélancolique, « Correspondance », en s’accompagnant à la guitare, puis « Croisières », un texte de son prochain recueil.

Puis, Philippe Ramon rend hommage à la mémoire de sa mère avec « Le Portrait ». Il nous dévoile ensuite des œuvres plus « coquines » et pleines d’humour comme « Les seins d’Annette » ou « Désir ». Pierre Sagnes nous fait découvrir « Le marchand d’oiseaux », « Cansone de femme gaillarde », et « Des cinq points en amour » de Clément Marot, écrit en 1525 !

Chacun participe à sa façon en récitant, chantant, écoutant, appréciant, parfois en traduisant pour sa voisine qui a quelque problème avec l’occitan… toujours dans la bonne humeur ! En riant aussi en entendant « Madame Dodue », de Philippe ! Après« L’hymne des Aveyronnais », (écrit par Philippe), nous terminons par « Se canto », repris par tous.

Il était temps de faire place à la gourmandise : fouace maison et boudin en chocolat (spécialité portugaise) arrosé de pétillant ! Il est aussi temps de dire un très grand merci à Pierre Sagnes, venu de si loin partager avec nous sa poésie et son amour de l’Aveyron, à Philippe Ramon, dont nous apprécions l’humour et la modestie, à Josette Pègues, qui prend sa tâche tellement à cœur, et à tous les participants pour ce moment enrichissant de convivialité et d’amitié.

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Des farfadets forts attentifs
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Josette Pègues, Pierre Sagnes, Philippe Ramon, Bernard Agret et Raymond Costes