Planning des activités culturelles

Les Généalogiques se dédoublent

Date: lundi 15 juin 2015
Lieu: Espace Reuilly

Les Généalogiques auront lieu le 15 juin prochain en partenariat avec Geneanet à l’Espace Reuilly (Paris XIIe). Le salon est, cette année, organisé exclusivement autour de 6 conférences inédites pour explorer les questions d’actualité en généalogie. Le salon ne proposera pas de stands sur lesquels flâner…

  • 09H30 : “Comment tirer le meilleur parti de Geneanet” par Geneanet : Recherche, alertes, comparaisons… venez découvrir toutes les astuces pour optimiser vos recherches et utiliser Geneanet de façon optimale.
  • 11H00 : “Droit d’eau” par Myriam Provence Meuniers et moulins forment un monde à part qui fut très surveillé. Droit d’usage, droit coutumier puis code civil, le droit d’eau est un acte administratif qui fixe les conditions de fonctionnement d’un moulin qui permet de retrouver l’histoire d’un moulin parfois jusqu’au Moyen Age. Myriam Provence étudie l’histoire, se spécialise en démographie historique avant de, naturellement, devenir généalogiste. Généalogiste professionnelle, elle est aussi Vice-présidente de la Chambre Syndicale des Généalogistes et Héraldistes de France ainsi que l’auteure de nombreux ouvrages dont la liste est disponible sur le site.
  • 13h30 : “Génétique et Généalogie” par Pierre-Valéry Archassal “Caractères récessifs, caractères dominants, phénotype et génotype, nous avons tous appris les bases de la génétique à l’école, mais qu’en avons-nous gardé pour l’appliquer à notre généalogie ? Pierre-Valéry Archassal propose de remettre à plat nos connaissances en matière de transmission de caractères et de mieux comprendre d’où nous tirons la couleur de nos yeux, celle de nos cheveux et bien d’autres signes physiques que nous retrouvons chez nos ancêtres.” Pierre-Valéry Archassal, passionné par la Démographie historique qu’il a découverte avec Jacques Dupâquier à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, se consacre à des reconstitutions de populations de villages entiers. Consultant sur les chaînes nationales de radio ou de télévision, rédacteur à Revue française de généalogie, il est membre titulaire de l’Académie Internationale de Généalogie, membre fondateur de la Fédération Européenne de Généalogie et directeur de l’Observatoire Européen de la généalogie. Il a également fondé l’Institut de paléographie généalogique, organisme destiné à populariser la lecture des archives par les chercheurs amateurs. En décembre 2012, il est pionnier de la formation généalogique en ligne grâce à deux modules d’initiation à la paléographie. Il est également l’auteur de multiples ouvrages. http://www.racines.org/
  • 15h00 : “Les dispenses de parenté de l’officialité de Paris (XVIIIe siècle) : un substitut aux lacunes des BMS parisiens” par Jérôme Malhache La destruction quasi-complète de l’état civil ancien de Paris lors des incendies de 1871 complique les recherches généalogiques sur les ascendances parisiennes. Pour reconstituer les généalogies, les chercheurs appuient leurs travaux sur d’autres sources telles que les archives fiscales et notariales. Est-ce que les demandes de dispenses de consanguinité ou d’affinité pourraient compléter cette panoplie de sources généalogiques alternatives ? Même si une telle configuration matrimoniale, l’union entre proches parents, est supposée ne concerner qu’une minorité de Parisiens, la démarche semble pertinente. Mais si elle l’est en théorie, sa mise en œuvre présente une série de difficultés pratiques. Jérôme Malhache, généalogiste professionnel, est un expert dans la reconstitution de l’histoire des familles. Au-delà il s’est fait une spécialité des questions militaires et de leurs archives. Par ailleurs son implantation proche de Paris l’a conduit à développer une compétence particulière dans les ascendances parisiennes. http://www.genealogie-france.com/http://www.genealogie-france.com/
  • 16h30 : “Mourir pour la France ou pour la patrie ? Les Mosellans pendant la 1ère Guerre Mondiale” par Sandrine Heiser En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Durant la Grande Guerre, les Alsaciens-Lorrains sont majoritairement mobilisés dans les armées du Reich. Il n’en reste pas moins qu’une partie d’entre eux sert dans l’armée française. Les archives départementales de la Moselle ont dénombré 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des Hommes, il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France », 83 sont « non morts pour la France » et un cas reste « non statué ». Il s’agit du général Frédéric Henry Micheler né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon ; est-il mort ou non mort pour la France ? Et où sont passés les 558 combattants mosellans non retrouvés sur le site Mémoire des Hommes ? Sont-ils définitivement « perdus pour la France » ou sera-t-il possible à terme de retracer leur parcours militaire, notamment grâce au Grand Mémorial ? Sandrine Heiser, diplômée de l’Ecole Nationale des Chartes, après avoir quitté le Service Historique de la Défense (Vincennes) est Adjointe scientifique du délégué aux Commémorations nationales au Service interministériel des archives de France (SIAF). Co-signataire d’un guide avec Vincent Mollet : « Vos ancêtres à travers les archives militaires ».
  • 17h45 : “Votre ancêtre dans les archives militaires : outils, pistes de recherche et ressources généalogiques du Service historique de la Défense” par le Capitaine Benoit Lagarde Depuis le secrétariat d’État de la Guerre jusqu’aux opérations extérieures du XXIe siècle, le Service historique de la Défense conserve des richesses inépuisables dans ses dossiers individuels, matricules et registres collectifs. Identifier un militaire ou un personnel civil du ministère de la Guerre peut relever du jeu de piste… La présentation exposera donc la méthodologie d’une recherche, le panorama des ressources généalogiques et les pistes et outils accessibles en ligne. Le capitaine Benoît Lagarde est chef de la division accueil-information du public au Service historique de la Défense (centre historique des archives, Vincennes). Il a notamment été responsable des fonds anciens de la Guerre et de l’armée de Terre.
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