FNA12 : Gérard Paloc honoré dans l’Ordre National du Mérite

Publié par Pierre Vincens le 4 décembre 2010 à 9:51 (CET) ( 1639 visites )

Affluence en cette soirée du 30 novembre 2010 dans les Salons de l’Aveyron ! On y reconnait les parlementaires aveyronnais, Anne-Marie Excoffier et Alain Fauconnier, sénateurs, Jean Briane, Yves Censi, Alain Marr, Georges Privat députés ou anciens députés. On y retrouve aussi des directeurs ou présidents de nombreuses organisations professionnelles et associatives aveyronnaises. Mais que se passe-t-il donc ? Laissons la parole à Madame Anne-Marie Excoffier :

« Monsieur le Président (et si vous le permettez), Cher Gérard,

Le nombre et la qualité des amis que vous avez réunis ce soir pour cette remise de distinction témoignent par eux-mêmes de l’estime qui vous est portée et de la joie de nous tous de vous voir promu dans l’Ordre National du Mérite.

Le nombre et la qualité de vos amis à vos cotés et à ceux de votre famille : vous me permettez de ne pas les citer tous de peur d’en oublier mais de souligner néanmoins la présence du Père Soulié que j’ai salué tout à l’heure et qui est un des fondements de l’amicalisme, mes amis parlementaire y compris Monsieur Briane, et Monsieur Vincent Bouvier, ancien Préfet de l’Aveyron qui a proposé Gérard.

Et puis, il y a tous ceux et celles qui auraient voulu être là pour vous voir rosir de plaisir et qui n’ont pas pu se déplacer. Je voudrais témoigner des regrets très appuyés dont m’a fait part le colonel de gendarmerie Rémond, commandant des forces de gendarmerie de l’Aveyron. Mais je suis sûre qu’il n’est que l’un parmi bien d’autres qui aurait voulu se retrouver ici, dans ces « Salons de l’Aveyron », pour saluer le nouveau compagnon de l’Ordre National du Mérite.

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Anne-Marie Excoffier, Sénateur de l’Aveyron, prononce l’éloge.

Vous entrez, cher Président, dans la Compagnie très fermée des membres de l’Ordre National du Mérite.

  • Une compagnie, un groupe d’hommes et de femmes reconnus pour les mérites distingués qui ont été les leurs au service d’une cause.
  • Un ordre, une société hiérarchisée portant haut les valeurs de la République Française, rappelées sur la médaille que vous porterez dans un moment, et figurées par deux drapeaux tricolores et entrecroisés
  • Marianne, symbole de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

Le mérite distingué, je le redis, celui qui vous reconnaît différent, quelque peu différent de notre vision parce que, plus que lui, vous vous êtes attaché à défendre une cause, un projet, un idéal, répondant aux trois valeurs que j’ai rappelées.

Rien d’étonnant alors que la cérémonie de remise de cette distinction sorte de l’ordinaire, comme celle, d’ailleurs, de sa sœur ainée, la Légion d’Honneur ; les seules distinctions encadrées par le décorum que nous vivons en cette fin d’après-midi.

Vous mesurez alors ma fierté, cher Gérard, d’avoir été choisie par vous pour marraine, pour vous faire entrer dans notre compagnie. Un honneur que j’ai d’abord repoussé pensant, très convaincue, que bien d’autres que moi seraient mieux à même de vous accueillir. J’ai pensé, en premier lieu, à votre beau-père, mon ami, Georges Privat, qui n’est pas étranger à votre promotion ; d’autres noms me sont venus en tête mais j’ai accepté votre choix.

Je l’ai accepté parce que je suis sûre de ne pas m’être trompée en vous proposant à cette belle distinction ; je l’ai accepté parce que depuis un peu plus de dix ans que nous nous connaissons, j’ai apprécié ce que vous êtes et ce que vous faites ; je l’ai accepté parce qu’une bonne amitié s’est nouée entre nous : plus facile alors et plus vrai de vous recevoir dans l’Ordre sans faux semblants, sans forfanteries, sans fanfaronnades déguisées.

Je viens de dire que nous nous connaissons depuis dix ans au moins : c’est bien relatif sur l’échelle du temps, mais ce sont dix ans de rencontres rares, mais régulières et fortes. Dix ans de discrétion et d’efficacité. Jugez-en : je n’ai appris qu’hier ou presque que Monsieur était un fervent adorateur du bricolage, du rugby, des courses automobiles, du sport typique aveyronnais ; les quilles de huit et des gâteaux au chocolat ! J’avais compris en revanche, la place essentielle, attentive, accordée à sa famille dont je salue ici la présence à travers Gisèle, Géraldine et Bernard, Sophie et Alex. Cette attention portée à la famille c’est plus généralement, celle qu’il a toujours voulu porté à l’autre dans chacune de ses vies.

Chacune de ses vies : j’en dénombre trois, avec à l’intérieur de chacune d’elle, deux volets.
Je dénombre avec vous :

  • 1) Agriculteur : telle était sa vocation dans la plus pure tradition familiale du Larzac : Gérard pourrait être aujourd’hui – mais il lui manquerait la moustache – cet éleveur de brebis et producteur pour l’une des caves de Roquefort dont la télévision nous a si souvent montré l’image ;
  • 1 bis) Secrétaire général du syndicat des jeunes agriculteurs, défenseur de tous ces jeunes qui, peut-être avant l’heure, ont voulu défendre un métier dont aujourd’hui nous mesurons combien il est indispensable à l’équilibre de la société, à notre équilibre.
  • 2) Fonctionnaire de l’Assemblée Nationale : quel tournant me direz-vous ! Mais qu’est-il donc arrivé ? Peut-être, mais nous le leur demanderons à l’oreille « amour quand tu nous tiens, tu nous tiens bien ». Il se peut que Gisèle soit passée par là et que tel nouveau beau-frère, agent à l’Assemblée Nationale, lui ait fait valoir l’intérêt d’un autre métier. Et voilà, Gérard « monté » à Paris, rejoignant par là-même une autre tradition aveyronnaise, l’appel de la Capitale, et gravissant régulièrement les échelons à l’hôtel de Lassay auprès des Présidents dont les noms résonnent encore dans nos têtes : Edgar Faure, Jacques Chaban Delmas. Il a, auprès d’eux, appris le bon sens et le pragmatisme, compris comme le disait Edgar Faure, que « ce ne sont pas les girouettes qui tournent mais le vent » et il a su saisir le vent, le bon alizé qui l’a conduit de fonctions d’agent à des responsabilités d’encadrement.
  • 2 bis) « Ça va, mon vieux » tel aurait pu être l’au-revoir du Président Chaban Delmas, quand Gérard a rejoint l’immeuble du Boulevard Saint-Germain en plein aménagement pour organiser les services des archives, puis de la reprographie, puis du matériel et enfin des transports. Un service qu’il a aimé passionnément, tant pour les relations créées avec les députés (je ne veux pas manquer de citer Jacques Godfrain ou ... Georges Privat lui-même), que pour l’amitié partagée avec ses collègues et sa hiérarchie. Si le meilleur souvenir que Gérard garde de cette étape, c’est l’organisation en l’honneur de Gérard Auriol d’une soirée présidée par Michèle Alliot-Marie, secrétaire d’État aux sports, pour le champion du monde des rallyes, en revanche son pire souvenir c’est... son départ du service des transports dont il parle encore avec émotion.

3) L’amicalisme : Gérard est tombé, très jeune, dans la marmite. D’abord à Millau, parce que l’amicalisme est une des traditions fortes aveyronnaises et aussi – il ne faut pas le négliger – parce que l’amicalisme a besoin de bras, de bonnes volontés, de personnes dévouées et serviables, disponibles à tout moment. Il a su être tout cela à la fois et d’administrateur d’abord, puis secrétaire général, il est devenu membre du Bureau de la Fédération. Aujourd’hui, la Fédération est ici largement représentée. Dans son cœur, elle ne peut oublier tous ceux et celles qui, avant Gérard, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour porter au plus haut les couleurs d’un amicalisme fort, solidaire, généreux. Comment ne pas saluer ici avec amitié, avec affection, tu me le permets, cher Maurice, celui que nous aimons tant ici. Sagesse et raison, Maurice a passé la main et son digne successeur, il l’a montré, c’est Gérard.

3 bis) Nous ne dirons jamais assez ce que l’Aveyron doit à cet amicalisme hors norme, que ce soit ici ou à la Cité des Fleurs où Gérard œuvre aussi. Œuvre collective bien sûr qui ne se contente pas seulement des banquets et des soirées où nous enchante notre pastourelle ; mais œuvre collective qui se veut réunion des Aveyronnais en Aveyron et de ceux qui ont choisi ou ont dû choisir d’autres ports d’attache ; groupe d’hommes et de femmes qui n’ont de cesse d’épauler, de soutenir les « compatriotes » ici et au-delà de nos frontières : de là, l’accueil pour un hébergement provisoire pour nos plus jeunes, un appui bancaire et mutualiste ; une vitrine pour l’Aveyron avec la Maison de l’Aveyron, dernière arrivée ici. Comment ne pas évoquer aussi le grand Marché de Pays de Bercy qui d’année en année fait venir plus de monde.
Tout cela est le fruit d’une détermination collective dont le chef d’orchestre est Gérard.

Vous l’aurez compris, chers amis, je ne me suis pas trompée en acceptant de remettre à Gérard les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Ses trois vies, dédoublées, fortes de la volonté de servir l’autre, discrètement mais efficacement vont venir se poser sur chacune des six branches de l’étoile à six branches que figure la médaille de l’Ordre National du Mérite que je vais maintenant lui remettre selon la formule rituelle. »

A l’issue de ce discours, prononcé avec beaucoup d’émotions par Anne-Marie Excoffier, Madame le Sénateur épinglait officiellement la prestigieuse médaille au revers de la veste de Gérard Paloc. Après une courte séance de photos immortalisant ce moment fort, le présdent de la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises, prenait la parole. Il s’exprimait ainsi :

« Bonsoir à tous.

Madame le Sénateur, Chère Anne Marie,

Avant de vous remercier, pour l’honneur que vous venez de me faire, je voudrais que nous ayons une pensée pour notre ami Jean Louis Viala que nous avons accompagné ce matin à sa dernière demeure. Jean Louis nous a quitté brutalement même si sa santé s’était un peu altérée depuis quelques mois. Administrateur de la Fédération depuis plus de 30 ans il avait siégé sous la présidence de Monsieur Robert Lhez, président fondateur. Il restera pour nous tous l’ami, le bon vivant, franc, fidèle et intègre dont les conseils plein de bon sens étaient toujours soulignés par un humour et une bonne humeur communicative.

Adieu Jean Louis, tu laisses un grand vide et ton absence est lourde pour moi ce soir.

Chers amis,

Votre présence ce soir me touche particulièrement. Vous savez à quel point votre amitié, votre soutient me sont précieux . Merci à toutes et à tous d’avoir pris sur votre temps pour m’entourer dans ces magnifiques Salons de l’Aveyron gérés de main de maître par nos amis, Fabienne Bouviala et Bruno Blossier. Fabienne et Bruno, vos compétences, la qualité de votre travail et de vos équipes, ont hissé les Salons de l’Aveyron à un niveau qui en font la meilleure adresse à Paris. Ils font honneur à cet Oustal et à notre département.

Merci aux personnalités : Père Jules Soulié, mon très cher Maurice Solignac notre Président d’Honneur de la FNAA. les Députés : Yves Censi, Alain Marc, le sénateur Alain Fauconnier, mon ami Jean Briane qui a fait l’aller retour depuis l’Aveyron pour être présent. Merci Jean. Monsieur Vincent Bouvier ancien Préfet de l’Aveyron et aujourd’hui délégué général à l’Outre-mer, Monsieur Jean Lardin Présidentt National de l’Union Professionnelle et Artisanale, Monsieur et Madame Philippe Solignac, Vice Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, Monsieur Bernard Lepot, Directeur Général de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées, mes amis Alain et Nadou Viala, Directeur de la CASEG, Madame Bernadette Catusse Bazet Directrice de la Maison de l’Aveyron.

De nombreuses personnalités, retenues par différentes obligations m’ont demandé de les excuser : Madame Poulve Montasson Préfète, Père Evêque Bellino-Ghirard, Madame Marie-Lou Marcel, député, Monsieur Jacques Godfrain, ancien Ministre, Monsieur Jean-Claude Luche, Président du Conseil Général, Monsieur Bertrand Delanoé, Maire de Paris, Madame Christine Sahuet, Monsieur Edouard Fabre, Monsieur Jean Laurens, de nombreux amis, élus, présidents d’amicales et administrateurs.

Merci, Chère Anne-Marie de m’avoir proposé pour recevoir cette distinction nationale et merci d’avoir accepté d’être ma marraine. C’est vraiment un très grand honneur que vous me faite en me décernant cette distinction. Merci pour les paroles empreintes d’amitié que vous venez de prononcer à mon égard.
L’amitié est le mot juste tant elle s’est imposé dès notre première rencontre avec vous et avec André votre époux. Peu après votre nomination en Aveyron, vous avez accepté de visiter notre Oustal construit par les aveyronnais, pour les aveyronnais et que certains qualifient de 47ème canton de l’Aveyron.

De plus nous avons deux points communs : une carrière professionnelle dans l’administration, même si pour moi elle fut bien plus modeste que la vôtre, et un profond attachement à nôtre terre d’Aveyron. Ces terroirs du Rouergue vous les avez fait vôtres et ils vous ont adopté au point de vous élire Sénateur.

Madame le Sénateur je suis très fier que cette médaille de chevalier dans l’Ordre National du Mérite me soit attribuée par Monsieur le Secrétaire d’état chargé du logement et de l’Urbanisme. Elle est la reconnaissance de l’action de solidarité envers les jeunes menée par l’amicalisme aveyronnais depuis ses origines et amplifiée par la construction de ce magnifique Oustal.
J’associe à cette distinction le regretté Raymond Mouly, Messieurs Maurice Solignac, Guy Verdier et Roger Ribeiro qui en construisant cet Oustal nous ont offert un merveilleux outil de solidarité envers nos jeunes.

J’ai une pensé pour tous ceux qui m’ont précédé, pour tous ceux qui m’ont aidé à me construire et qui par leur présence, leurs conseils et leur aide m’ont permis d’être celui que je suis aujourd’hui.

  • Mon oncle prêtre, qui fut mon Père spirituel, à qui je dois le peu de bien que je fais autour de moi.
  • Mon cousin Michel dont la vie fut bien trop courte mais qui m’a donné la force de ne jamais baisser les bras.
  • Mon Père qui nous a quitté en mai dernier.
  • Ma Maman qui partage avec nous, depuis l’Aveyron ces instants émouvants.
  • Toi ma chérie que j’ai souhaité avoir tout près de moi, unis comme nous le sommes depuis ce 27 juillet 1974 où nous nous sommes juré que jamais rien ne pourrait nous empêcher de nous aimer. Une épouse telle que toi c’est une chance inouïe. Mais pour moi j’ai eu une double chance en rencontrant tes Parents. Ensuite, Géraldine et Sophie sont venues poser les premiers jalons de notre route vers le bonheur. Quelques années plus tard, mon dieu que le temps passe vite, sont arrivé Alexandre et Bernard et enfin Noémie et Eve. Elles sont les deux premières perles de rosée qui font briller nos yeux d’un éclat si singulier et qui commencent une longue série qui éclairera notre route dans l’avenir.

Chers amis en écrivant ces lignes je me suis égaré dans l’immensité du Larzac.
Ces hautes terre balayées par le vent, brulées par le soleil où la lumière, la solitude et la majesté, vous placent face à vous même lorsque vous avez la sagesse de vous y perdre. Ces hautes terres dominant le Languedoc sont les premières marches qui conduisent vers notre Rouergue.
Malgré la rudesse de son climat, le Larzac fut tout au long de l’histoire et il reste encore aujourd’hui une terre d’accueil, d’échanges et d’ouverture. 
Certains ont voulu et veulent encore en faire une terre de conflit, alors qu’elle est une terre de paix, de recueillement et de sérénité.

Madame le Sénateur quand j’ai reçu le courrier m’informant de cette prestigieuse décoration je me suis posé la question : Pourquoi moi ? Tant d’autres bien plus méritants ne la portent pas. Alors j’ai modifié la question :
Pourquoi nous ? Et là j’ai trouvé beaucoup de réponses : L’immense dévouement de tous les amicalistes, dans toutes leurs associations. Ce sont ces valeurs d’entraide, de solidarité, de générosité et d’amour du Pays natal qui aujourd’hui sont récompensées. Je me souviens de cette rencontre avec mon ami Jean Pic, excusé aujourd’hui. Il était alors directeur de la caisse locale de Crédit Agricole de Millau et m’a proposé de relancer l’amicale de Millau en sommeil depuis près de trente ans. Merci au Journal de Millau et à Jacques Brefuel qui m’ont beaucoup aidé également. Le jeune et inexpérimenté président que j’étais se souviens de l’aide, des encouragements et des conseils précieux qu’il a reçu de Raymond Bec Président de l’amicale de Pont de Salars et de Michel Rayssac Président de l’amicale de Rodez. Je remercie Maurice de m’avoir, dès nos premières rencontres, fait confiance au point de me proposer d’être administrateur puis membre du bureau de nôtre Fédération.

Croyez bien chers amis que je suis très fier d’être celui qui aujourd’hui reçoit en votre nom à toutes et à tous cette reconnaissance de la nation pour notre action au service des autres. Elle est un encouragement à continuer.
Certains d’entre vous me qualifient parfois de locomotive de l’Amicalisme.
J’espère qu’ils ne font pas référence à la Bête Humaine. Pour moi qui suis gendre de cheminot et qui ai travaillé de nombreuses années en relations étroites avec la SNCF la métaphore du train me paraît bien trouvée.
En effet que serait un train sans locomotive ? Mais une locomotive sans train à conduire, fut-elle la plus performante, est bien inutile.

Chers amis, à ce stade de mon propos, j’ai un service à vous demander :
Si dans les jours à venir vous constatez un rétrécissement de mon couvre chef ou le début d’un œdème à mes chevilles soyez gentils de me le dire.
Lorsque vous m’avez porté à la tête de l’Amicalisme Aveyronnais, vous m’avez fait confiance. Ce fut pour moi et c’est encore aujourd’hui un grand honneur que de servir ce mouvement qui depuis plus de cent ans participe au rayonnement de notre Aveyron et nous permet à tous de mieux vivre notre déracinement. Je suis fier d’avoir été choisi pour recevoir en votre nom à tous cette reconnaissance nationale preuve de l’importance et de la force de notre amicalisme, de ce qu’il représente en Aveyron, à Paris et en France.

Merci à tous et vive l’Aveyron. »

L’allocution de Gérard Paloc recevait de vifs applaudissements et tout un chacun se précipitait pour féliciter ce nouveau promu dans l’Ordre national du Mérite. Il était temps de profiter du buffet préparé par les Salons de L’Aveyron sous l’autorité de Fabienne Bouviala et Brunon Blossier et de déguster le champagne. Mais il ne peut y avoir de réunions aveyronnaises sans chansons. Et sous l’impulsion de Bernard Agret, « Le chant des aveyronnais » fut bientôt entonné en l’honneur de Gérard.

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Gérard Paloc honoré dans l’Ordre National du Mérite, entouré de Anne-Marie Excoffier et de Gisèle Paloc
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Yce Censi, Alain Marc, et Alain Fauconnier, très attentifs
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Jean Lardin, Maurice Solignac, Anne-Marie Excoffier, Gérard Paloc, André Excoffier, Philippe Solignac
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En famille
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Entouré d’Alain Marc et de Yves Censi
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Le houx, tout un symbole
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« Le chant des Aveyronnais »
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Autour du buffet